La Gynécomastie

Gynecomastie à Valence - Dr Alexandre Brun

Principes

La gynécomastie correspond à un développement excessif de la glande mammaire de l’homme, créant un excès de poitrine, voire un sein.
Elle peut toucher un seul côté ou les deux, de façon plus ou moins symétrique.

Il existe des gynécomasties transitoires normales au cours de la vie (en particulier pendant la puberté). Celle ci devient pathologique quand elle perdure dans le temps.

Avant d’envisager une intervention chirurgicale, un bilan hormonal est nécessaire pour éliminer une cause pathologique ou médicamenteuse. On parle de gynécomastie idiopathique lorsque aucune origine n’est retrouvée

Intervention

Le but de la chirurgie est de réduire le volume mammaire et de diminuer l’excédent cutané.
En fonction du type de volume mammaire le traitement sera différent :

  • Pour les excès graisseux (on parle d’adipomastie), un traitement par lipoaspiration suffit. Cette intervention n’est pas prise en charge par l’assurance maladie.
  • Pour les excès glandulaire, on doit retirer la glande mammaire avec une incision hemi-aréolaire inférieure. Cette intervention est prise en charge par l’assurance maladie.

 

Lorsque le volume mammaire est très important, il devient nécessaire de retirer la peau en excès. Cela engendre des cicatrices supplémentaires sur le thorax.

Il s’agit d’une anesthésie générale. Une hospitalisation de 2 jours est nécessaire.

Les suites opératoires

Après 48 heures, le premier pansement est retiré et remplacé par un pansement plus léger. Le port d’un gilet de contention adapté nuit et jour pendant 1 mois, contribue aussi à limiter les douleurs post-opératoires.
Les ecchymoses s’estomperont dans un délai de une à deux semaines.
Il convient d’envisager une convalescence de 2 semaines et il est déconseillé de pratiquer des activités sportives avant la cicatrisation totale, soit environ un mois après l’intervention.

Les complications envisageables

Les complications éventuelles liées à la gynécomastie sont les suivantes :

  • Evolution défavorable des cicatrices.
  • Infection.
  • Hématome.
  • Nécrose.
  • Retard de cicatrisation.
  • Excès de résection glandulaire avec cupulisation (aspect creusé) de l’aréole.

 

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